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Dans les entreprises
Vallourec : un bilan 2022 contre les travailleurs
Cette année, le groupe Vallourec a achevé sa restructuration : il s’est débarrassé de tous les secteurs en Europe qu’il ne jugeait plus assez rentables, essentiellement les secteurs de finition des tubes.
Plusieurs dizaines d’ateliers ont fermé, en Allemagne et en France notamment, comme on l’a vu cette année avec la fermeture de l’usine Vallourec à Deville-lès-Rouen, et plus récemment, de Vallourec Umbillicals à Venarey-les-laumes ou de VBT à Montbard, en Côte-d’Or. La production a été délocalisée, au Brésil et en Chine essentiellement, où il est plus profitable de produire.
Depuis la guerre en Ukraine, Vallourec, comme d’autres groupes capitalistes des secteurs de l’énergie, investit en Europe dans les énergies renouvelables et a décroché récemment des contrats substantiels dans le solaire, la géothermie ou l’hydrogène. Alors qu’il était sorti du CAC40 en 2014, le groupe semble profiter de la crise économique et du contexte guerrier pour se refaire une place honorable sur le marché mondial.
Malgré la crise économique, le groupe Vallourec s’adapte et en tire même profit. Mais c’est au prix des emplois et des conditions de travail de tous les ouvriers qui travaillent dans ses usines, que ce soit en Europe, au Brésil ou en Chine.