Le 20 octobre, des travailleurs du centre financier de La Banque postale à Marseille, avec la CGT, s’étaient mis en grève deux jours. Ils s’opposent au projet de nouveaux horaires, jugés inacceptables par les travailleurs, que la direction voulait imposer à partir de janvier. Celle-ci a finalement repoussé leur mise en place à juillet.

Forts d’une première mobilisation, les employés décidaient de taper un cran au-dessus en contactant l’ensemble des centres financiers au niveau national, et décidaient d’une date de grève commune le 24 novembre. Sud rejoignait le mouvement.

C’est ainsi que jeudi 24 novembre, à Marseille, les grévistes ont été bien plus nombreux. Un piquet d’une cinquantaine d’entre eux, bien déterminés, se tenait à l’entrée, dans une bonne ambiance, pour dire qu’ils rejetaient non seulement les horaires mais aussi les salaires à la traîne et la dégradation des conditions de travail résultant des réor­ga­ni­sa­tions multiples.

Plusieurs autres centres ont répondu à l’appel et ont aussi tenu des piquets de grève. Relever la tête ne peut être que bénéfique.