SNCF : Achères et Mantes-la-Jolie18/12/20192019Journal/medias/journalnumero/images/2019/12/2681.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

dans le mouvement

SNCF : Achères et Mantes-la-Jolie

Au dépôt d’Achères, dans les Yvelines, la grève tient bon, les assemblées générales se sont tenues toute la semaine à 60/70. Mardi 17, on est monté à 100 participants. Les annonces du gouvernement ont mis tout le monde en colère. La démission de Delevoye a été appréciée mais c’est sa réforme que les grévistes veulent voir partir, lui n’est qu’un symbole.

Des rencontres avec les travailleurs du privé ont été organisées par le piquet de grève. Jeudi 12, une trentaine de grévistes se sont rendus à 4 h 30 du matin devant Transdev, une société de bus. Lundi 16, à Renault Eragny les grévistes ont été accueillis par des travailleurs de l’usine. Lors de ces deux actions, les rencontres étaient chaleureuses, ceux du privé se disant conscients que le combat des grévistes est celui de tous les travailleurs. Certains s’excusaient un peu de n’être pas en grève et ceux qui militent pour le mouvement se sont sentis soutenus par la venue des cheminots en lutte.

Lundi 16 décembre, une trentaine de cheminots grévistes de Mantes sont allés devant les portes de l’usine Renault de Flins pour s’adresser aux travailleurs et populariser la grève. L’accueil a été très bon, avec de nombreuses déclarations de sympathie notamment de jeunes intérimaires qui se savent pourtant sous la menace permanente d’une rupture de mission et les militants de l’usine diffusant eux aussi des tracts pour la manifestation du 17 décembre.

Loin de la grève catégorielle décrite par le gouvernement, ce mouvement défend les retraites de tous les travailleurs.

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