À la gare de Nantes, des assemblées générales interservices quotidiennes, regroupant parfois plus de 200 cheminots, ont reconduit à chaque fois la grève à la quasi-unanimité, seuls deux ou trois cheminots s’abstenant parfois. Elles permettent de faire le point sur les actions passées et à venir.

Ainsi, en plus des piquets, plusieurs actions proposées par le comité de grève ou l’intersyndicale, comme un « café solidaire » et des distributions de tracts à des arrêts de tram ou aux portes d’entreprises du privé, ont permis de mesurer la popularité du mouvement auprès des usagers et d’autres salariés.

Mardi 10 décembre plus de 250 cheminots ont défilé avec les 12 000 manifestants jeunes, retraités et travailleurs nantais. À celle du 17 décembre, ils se sont retrouvés à plus de 400 et en sont repartis regonflés à bloc pour continuer la grève.