Soutenus par la CGT, les grévistes se sont adressés par tract aux travailleurs d’Elkem, pour dénoncer leur patron et exiger de meilleures conditions de travail et de rémunération.

Très soudés entre eux, ils ont tenu bon face aux multiples pressions et au mépris de la direction d’Elkem, qui a osé désactiver leur badge d’entrée. En solidarité, la CGT Elkem a menacé d’une grève au cas où Elior enverrait une équipe de remplacement des grévistes. Résultat, personne n’est entré.

Jeudi 12, une partie des grévistes sont partis en car, avec leurs camarades de la chimie, rejoindre la manifestation de Lyon. Le lendemain, le directeur d’Elior, que les grévistes ont obligé à se déplacer sur le site et à discuter en présence de tous, a lâché une augmentation de qualification, l’embauche d’une CDD, un temps de pause et le lavage des vêtements de travail sur place. Tout ce qui était refusé jusqu’alors !

Reste à revoir la surcharge des postes de travail, que le directeur s’engage à étudier, et l’obtention d’une prime de risque de 100 euros par mois.

Les grévistes, contents de s’être fait respecter, restent cependant vigilants, bien conscients qu’Elior, grand groupe coté en Bourse, et Elkem ont largement de quoi payer !