Lycée Gustave-Monod – Enghien : la goutte de trop26/09/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/09/2617.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Lycée Gustave-Monod – Enghien : la goutte de trop

Lundi 24 septembre, une partie de la communauté éducative du lycée polyvalent Gustave-Monod d’Enghien-les-Bains dans le Val-d’Oise était en grève, pour protester contre le renvoi de deux surveillants, du jour au lendemain.

Employés au lycée depuis deux et quatre ans, ils avaient repris leurs postes à la rentrée. Après dix jours de travail, la direction les a brutalement prévenus de la prétendue non-validité de leurs contrats. Le prétexte invoqué : ils n’ont pas le bac, ce qui n’avait jamais posé problème jusque-là. Non seulement ce renvoi s’est fait sans préavis, mais ils n’ont toujours pas reçu les documents permettant de s’inscrire à Pôle emploi et de toucher le chômage. L’administration ne comptait même pas leur payer les jours travaillés. Tout cela a révolté les enseignants et le personnel éducatif.

L’Éducation nationale cherche, année après année, à réduire les effectifs, et les travailleurs en contrats à durée déterminée sont particulièrement touchés.

Au lycée Gustave-Monod, deux postes et demi d’assistants d’éducation, sur douze initialement, ont été supprimés en quatre ans. Cela entraîne une dégradation de plus en plus palpable de l’ambiance et de la sécurité des élèves, que tous dénoncent régulièrement.

Les grévistes exigent le paiement des salaires des deux surveillants pendant une durée correspondant au préavis légal ; mais aussi que l’académie leur propose un autre emploi. Enfin, ils exigent des postes de surveillants supplémentaires dans le lycée. Un premier débrayage, mardi 18 septembre, avait déjà permis de faire reculer l’administration sur le paiement des jours travaillés. Preuve encore une fois que même pour obtenir les droits les plus élémentaires, rien ne vaut la grève.

Partager