Avec l’adoption de la loi, Macron et Borne croyaient que le tour était joué et qu’il leur suffirait de quelques jours pour tourner la page. Ils en sont pour leurs frais parce que, de manifestation en manifestation, la mobilisation tient bon.
On est maintenant rentré dans une guerre d’usure, où le gouvernement parie sur la fatigue des combattants. Mais nous sommes des millions à penser que travailler deux ans de plus nous fatiguera bien plus que d’autres journées de manifestation. Quant à la colère, elle ne s’use pas, elle s’accumule.