Michelin – Cholet : la paye menacée, l’usine paralysée !12/04/20232023Journal/medias/journalarticle/images/2023/04/P14-4_debrayage_Michelin_Cholet_2023_04_05_C_LO.jpg.420x236_q85_box-28%2C0%2C772%2C419_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Michelin – Cholet : la paye menacée, l’usine paralysée !

Illustration - la paye menacée, l’usine paralysée !

Dans la nuit du 4 au 5 avril, devançant l’appel de l’intersyndicale CGT-CFDT-SUD-CGC, une centaine d’ouvriers de l’usine Michelin à Cholet ont cessé la production.

Les débrayages du mercredi 5, à 11 heures pour l’équipe du matin, à 13 heures pour celle de l’après-midi, ont regroupé plus de 300 salariés. Ils ont dépassé les deux heures prévues et paralysé l’ensemble de la production, tant la colère était grande.

La direction venait en effet d’annoncer seize jours de fermeture, dont cinq en chômage partiel, qui ne seraient payés qu’à 73 % du salaire net, soit 60 % du brut. Une pareille baisse de salaire, au moment où les prix explosent et où Michelin annonce des bénéfices confortables, ça n’est pas passé ! Les ouvriers, lors des débrayages, ont exprimé clairement leur exigence : le paiement des salaires à 100 %.

Dans l’après-midi, la direction a été contrainte de faire en partie machine arrière, en acceptant de payer le chômage partiel à 84 % du net. Elle a aussi annoncé que tous ceux qui ne veulent pas d’une telle perte de salaire pourront venir travailler sur des postes annexes lors des jours de chômage. Des reculs entièrement dus à l’action collective !

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