JO 2024 : une nouvelle discipline… policière19/04/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/04/2855.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

JO 2024 : une nouvelle discipline… policière

Le 12 avril, sans grand bruit en raison de l’actualité sur la réforme des retraites, le projet de loi olympique a été adopté à l’Assemblée nationale. Il instaure, entre autres, un dispositif de sécurité musclé, comme il semble de coutume quand une compétition sportive d’envergure doit se dérouler en France.

Les systèmes de vidéosurveillance haut de gamme, dits algorithmiques, déjà installés dans certaines villes, permettant de détecter des mouvements prétendus suspects et gardant en mémoire des données, sont appelés à se déployer dans le cadre des Jeux olympiques de 2024. « Mon sentiment, c’est que c’est une loi qui ne traite pas vraiment de sport, mais presque que des enjeux liés à la sécurité », a commenté Emmanuelle Bonnet Oulaldj, administratrice du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), qui redoute que les dispositifs de surveillance envisagés soient pérennisés au-delà des JO.

Lors de l’accueil de la dernière finale de la Ligue des champions de football en 2022, la France avait déjà reçu une belle distinction sur le plan de la sécurité dans l’accueil des supporters, en particulier de Liverpool. Alors, pourquoi pas une médaille d’or sur le même terrain en 2024 ?

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