En effet, il y a un an, éclatait un scandale sanitaire lié à la mort de deux enfants et à la contamination d’une cinquantaine d’autres. La cause était une bactérie présente dans des pizzas de marque Buitoni fabriquées à Caudry. En avril 2022, la direction avait suspendu la production pour la redémarrer en décembre de la même année, en supprimant une équipe de nuit et une cinquantaine d’emplois.

Invoquant le prétexte de la baisse des ventes de pizzas surgelées, la direction avait de nouveau arrêté la production début mars, pour finalement annoncer la fermeture du site le 30 mars. Les travailleurs de l’usine de Caudry ont réagi, en particulier en allant manifester devant le siège de Nestlé début avril pour faire pression sur le groupe. Ils dénonçaient l’augmentation de 8,2 % de ses profits, qui permettrait largement de maintenir tous les emplois.

Que ce soit les familles dont les enfants ont été contaminés, ou les 140 salariés du site, et tous ceux dont l’emploi en dépend, tous paient le prix de la course aux profits et de l’exploitation imposée par Nestlé dans ses usines.