Visiblement, Fabius-Jospin d'un côté, Chirac de l'autre, sont contents d'eux, à propos de la réussite du passage à l'euro, dont ils s'attribuent respectivement le mérite. Comme si réussir à organiser un changement monétaire, opération purement technique qui ne change rien ni à la situation des plus riches, ni au sort de la population laborieuse, relevait de l'exploit ! Le magot des riches, des capitalistes, des gros actionnaires, ne s'est pas amenuisé depuis qu'il est évalué en euros, d'autant qu'il l'est, à la Bourse, depuis deux ans. Les bilans des grandes entreprises sont éloquents. Les...
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