Le maire de Maisons-Alfort, Michel Herbillon, député de Démocratie Libérale, donc de droite, ne répugne pas à utiliser des méthodes musclées. Le 30 janvier, alors que des femmes de service travaillant dans des écoles de la ville avaient demandé à des syndicalistes CGT d'assister à une réunion sur les 35 heures, le responsable de la mairie a refusé l'entrée à ces militants. Pire, il a fait venir la police municipale pour évacuer un des élus du personnel. " Passez-lui les menottes et mettez-le au trou " a-t-il ordonné. Ce militant a donc été enfermé à clef dans les locaux de la police municipale.

Voilà donc une mairie où les policiers municipaux servent de nervis contre les militants ouvriers et où, pour intimider le personnel, les responsables n'hésitent pas à emprisonner ses élus !

Le maire n'a toujours pas digéré que la CGT ait obtenu 83 % des voix aux dernières élections.

Après que ses services furent ainsi intervenus pour mettre le militant sous clé, le maire a encore convoqué celui-ci à un entretien en vue d'une sanction ! Pour masquer la bavure, le maire veut donc transformer la victime en agresseur.

Le 11 février, un rassemblement d'une centaine de personnes, appelé par la CGT, le PCF, Lutte Ouvrière et le Parti des Travailleurs, s'est tenu pour protester et soutenir le militant.