Une fois le poste de télé ou de radio éteint, une fois les réseaux sociaux fermés, qu’est-ce qui nous préoccupe en tant que travailleuses et travailleurs ?
C’est de remplir notre chariot et de regarder combien il reste sur notre compte en banque pour payer toutes les factures. C’est le souci de conserver son emploi et son salaire, et de tenir bon malgré les pressions des chefs, les journées harassantes et l’usure physique et morale. Ce sont des problèmes de voiture ou de train pour aller travailler. C’est de jongler entre un rendez-vous chez le médecin et la garde des enfants.