La SNCF veut fermer le cabinet médical de l’atelier de réparation ferroviaire de Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis.

Ce centre, qui compte une infirmière, joue pourtant un rôle important dans cet atelier de 350 salariés. Il y a mille consultations par an. Et la direction rabâche à longueur d’année que la sécurité est sa priorité. Quelle hypocrisie ! En réalité, pour faire des économies, la SNCF cherche à supprimer bon nombre de ses cabinets médicaux, ou à les externaliser.

La loi impose pourtant au moins un infirmier pour tout établissement industriel d’au moins 200 salariés. Et, en pleine épidémie, on sait à quel point une médecine de proximité est importante.

Une pétition réclamant le maintien du cabinet médical a recueilli la signature de l’essentiel des salariés. C’est un premier pas. Non à la fermeture !