Pantin : un an après la mort de Christine Renon30/09/20202020Journal/medias/journalarticle/images/2020/09/P7_Marche_anniversaire_Christine_Renon_Pantin_c_LO_1_0.JPG.420x236_q85_box-0%2C123%2C2362%2C1452_crop_detail.jpg

Leur société

Pantin : un an après la mort de Christine Renon

Il y a un an, Christine Renon, directrice de l’école Méhul de Pantin, se donnait la mort dans son établissement.

Illustration - un an après la mort  de Christine Renon

Dans la lettre qu’elle laissait, elle mettait clairement en cause la politique du ministère de l’Éducation nationale : accumulation des réformes, surcharge de travail, manque de moyens et de personnel, aucune considération de la part de la hiérarchie...

Un an après, rien n’a changé. Samedi 26 septembre, plusieurs centaines de personnes, parents, enseignants, enfants, ont donc participé à une marche dans les rues de Pantin « Contre l’oubli, pour la jeunesse et l’éducation ».

Sur les pancartes on pouvait lire des questions : « Christine Renon, un an après. Pouvoirs publics qu’avez-vous fait ? », « Suicides, violences, souffrances, elle est où l’école de la confiance ? » ou encore « Où sont les moyens pour l’école de demain ? »

On pouvait y lire aussi les réponses qu’attendent les manifestants : « Pour une école sereine + de moyens + d’humains + de profs », « Plus de matériel de science », « Des moyens pour l’école, pas pour la répression ». Car il manque toujours autant d’enseignants, de maîtres du Rased (Réseau d’aide spécialisé aux élèves en difficulté), d’Atsem (Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles), d’Aesh (Accompagnants d’élèves en situation de handicap), de psychologues, de femmes de ménage, de cantinières. Il n’y a toujours pas d’aides aux directeurs d’école. Et cette situation s’est encore aggravée avec la crise sanitaire.

Tous les participants avaient la conviction qu’il faudra continuer à se faire entendre pour empêcher que le service d’éducation, comme la santé, le logement ou les transports, continue de se dégrader.

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