Mort d’un travailleur précaire09/01/20192019Journal/medias/journalnumero/images/2019/01/2632.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Mort d’un travailleur précaire

Jeudi 3 janvier, un homme qui travaillait sur le toit de la préfecture de Versailles en est tombé. Il est mort après une chute de 18 mètres.

Ce travailleur était pourtant connu comme qualifié, respectant les consignes de sécurité, notamment s’attacher quand on travaille sur une toiture. Pour le moment, on ignore si l’accident a eu lieu au moment où il se détachait ou s’il a été victime d’un malaise. En revanche, on sait que la préfecture avait confié ce travail à une entreprise qui elle-même employait des sous-traitants dont ce travailleur précaire.

Michel Brahim avait 68 ans. Autoentrepreneur depuis longtemps, il travaillait encore au lieu de profiter de sa retraite, et cela d’abord parce que celle-ci ne dépassait pas 600 euros. Du fait de son statut, il n’avait jamais gagné assez correctement sa vie pour cumuler de quoi bénéficier d’une retraite correcte.

Tombé du toit, Michel Brahim est aussi une victime des multiples attaques des gouvernements qui ont imposé la précarité à de nombreux travailleurs, rendant leur existence quotidienne très difficile, mais aussi les empêchant, à terme, de bénéficier d’une véritable retraite.

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