PSA – Sochaux : le compte n’y est pas04/01/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/01/2527.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

PSA – Sochaux : le compte n’y est pas

La direction de PSA vient d’annoncer, comme une nouveauté sans précédent depuis 2011, 170 embauches en CDI pour 2017. Il s’agit en réalité de 70 embauches fermes concernant 50 ouvriers et 20 chefs d’équipe, et de 100 recrutements en CDI intérimaire, par les agences d’intérim.

En fait, depuis 2011, pas moins de 2 950 emplois (2 300 ouvriers et 650 ETAM) ont été supprimés. Cette annonce intervient avec celle d’une augmentation des cadences, pour produire deux nouvelles voitures, passer de 700 à 1 000 par jour, et nuit, pour la fabrication de la Peugeot 3008.

Tenir un poste est déjà à la limite de l’insupportable. Avec en plus des allongements d’horaires, des samedis travaillés pour une moitié des effectifs ouvriers pendant que l’autre moitié chôme, des intérimaires se retrouvent avec un salaire de 800 à 900 euros par mois.

En réalité, la direction annonce ainsi l’accentuation de la précarité et de la flexibilité, et ne fait pas illusion. Les travailleurs, les 1 500 intérimaires actuellement sur les chaînes de production, ceux qui sont dans le collimateur permanent de la direction, tous savent à quoi s’en tenir, tout comme les malades et ceux qui, handicapés, ne peuvent pas tenir n’importe quel poste.

La réalité chez PSA, c’est l’écrasement des emplois, des salaires et des conditions de travail, pour que les profits continuent de grimper.

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