Leur société

Hollande en Irak : l’impasse de la « guerre contre le terrorisme »

Dans ses vœux de Nouvel An le 31 décembre au soir, Hollande a commencé son intervention sur le mode martial : « Nous n’en avons pas terminé avec le fléau du terrorisme », qu’il « nous faudra continuer à combattre (…). C’est le sens de nos opérations militaires au Mali, en Syrie, en Irak où je me rendrai après-demain pour saluer nos soldats. » Cet engagement, Hollande n’a eu aucune difficulté à le tenir, débarquant en Irak le 2 janvier pour s’adresser à des militaires français qui s’occupent de la formation des forces spéciales irakiennes.

« 2017 sera une année de victoire contre le terrorisme », a déclaré Hollande en arrivant en Irak. Quelques heures après, un attentat suicide tuait 32 personnes dans un quartier de Bagdad, démentant ces discours triomphalistes. Depuis deux ans que la France bombarde en Irak, puis en Syrie, les territoires contrôlés par Daech, qui peut prétendre que la sécurité est mieux assurée aujourd’hui ? Les attentats de Nice, de ­Berlin, d’Istanbul et ­Bagdad le 31 décembre, pour ne parler que des plus meurtriers, sont là pour montrer que la prétendue guerre contre le terrorisme ne fait que l’alimenter.

Hollande continuera jusqu’au terme de son mandat sa besogne de chef de guerre au service de l’impérialisme français, en Afrique ou au Moyen-Orient.

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