Nanoparticules : mégaprofits et nanoprécautions02/11/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/11/2518.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Nanoparticules : mégaprofits et nanoprécautions

L’association Agir pour l’environnement dénonce dans un récent rapport la rareté des études concernant les effets des nanoparticules sur la santé humaine. Ces éléments, d’une épaisseur d’un millionième de millimètre, ont certaines spécificités. Parfois utiles pour les crèmes solaires, les peintures ou les verres de lunettes, ils le sont d’autres fois beaucoup moins, par exemple quand ils servent à faire briller les bonbons avec du dioxyde de titane ! Ces qualités expliquent que les nanoparticules ont envahi ces dernières années une multitude de produits de consommation courante, et se retrouvent dans l’air, les aliments, les vêtements, les médicaments...

Mais la petite taille de ces particules leur permet probablement de traverser la barrière intestinale, la peau et les poumons, et donc de se répandre dans tout l’organisme, et peut-être même la barrière méningée, et alors d’infester le cerveau. Des études existent déjà qui pointent les effets cancérigènes de certaines d’entre elles lorsqu’elles sont inhalées, ou leur toxicité pour le foie, les ovaires, les testicules, le système immunitaire. Avant même celle des consommateurs, la santé des travailleurs qui produisent ces nanoparticules peut être compromise par une exposition à de fortes concentrations.

Encore une fois, c’est après coup que l’on vérifiera si les nanoparticules présentent ou non des dangers pour l’homme. La logique du système est d’assurer en attendant le maximum de profits immédiats, quelles que puissent être les conséquences à moyen ou long terme : une nanomoralité et des mégaprises de risque...

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