Leur société

Dieppe : solidarité face à la menace d’expulsion

Installée à Dieppe depuis trois ans, une famille originaire du Nigeria est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), à la suite du rejet de sa demande de statut de réfugié. Il s’agit d’une mère accompagnée de ses deux filles de 13 et 17 ans et de son fils de trois ans. Pour éviter le mariage forcé de l’aînée et l’excision de la cadette, elle a fui le Nigeria avec ses enfants.

Les autorités mettent en doute sa sincérité. Fort heureusement, des enseignants, des parents et des élèves des établissements dans lesquels ces jeunes sont scolarisés ont mis en place un comité de soutien, qui multiplie les initiatives. Les lycéens de la ville, liés pour certains à l’aînée, Fatimat, en classe de première, sont particulièrement actifs. Mercredi 19 octobre, ils étaient 200 à protester devant la sous-préfecture ; et de nouveau une cinquantaine mercredi 26 dans le centre-ville, malgré les vacances scolaires. Un nouveau rassemblement s’est déroulé samedi 29 et les lycéens ont annoncé leur intention de poursuivre les actions après les vacances.

D’autre part, un recours a été déposé devant le tribunal administratif.

Comme le proclamaient les lycéens : « Famille Alausat, t’es chez toi, tu ne bougeras pas ! »

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