La progression des voix de gauche dans nombre de villes montre que l'électorat populaire s'est saisi de ces élections pour marquer son hostilité au pouvoir de droite et à sa politique.
Les partis de droite ont cependant réussi à limiter le recul électoral car ils disposent d'une base électorale importante dans la bourgeoisie moyenne et petite qui, au-delà de la personnalité de Sarkozy, approuve les mesures antiouvrières de son gouvernement. Les élections ne sont pas démocratiques car la classe ouvrière, ceux qui n'ont que leur salaire pour vivre, est sous-représentée. Toute une partie du monde du travail, les travailleurs immigrés, est écartée du droit de vote. La force des travailleurs n'est pas dans les urnes, mais dans leur rôle irremplaçable dans la production. L'économie ne peut pas fonctionner sans eux.