Rapport du GIEC : une planète que le capitalisme rend inhabitable29/03/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/03/2852.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Rapport du GIEC : une planète que le capitalisme rend inhabitable

Le GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, vient de rendre public son sixième rapport sur les dangers induits par le réchauffement de la planète, et son constat est désastreux.

Plus les rapports, les mises en garde et les prétendus accords se succèdent, plus la situation s’aggrave. La crise climatique est la manifestation visible des effets dévastateurs de l’utilisation irresponsable des moyens de production par les grands groupes capitalistes qui dirigent l’économie. On sait qu’elle peut provoquer des effets catastrophiques sur le climat et plus généralement sur le maintien des conditions de vie des espèces, y compris l’espèce humaine. Les connaissances scientifiques progressent, mais leur utilisation au seul gré des lois du marché aboutit à détruire l’environnement.

Les scientifiques du GIEC, les experts auprès de l’ONU, les savants supplient les décideurs de ce système de changer de modèle, d’abandonner la recherche exclusive du profit à court terme, et expliquent que, pour rétablir les équilibres nécessaires, il faudra des milliers d’années. Mais ils ne peuvent que constater dans leur rapport que les émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique, n’ont cessé d’augmenter, en contradiction avec les recommandations des conférences internationales.

La raison en est simple. L’industrie pétrolière se précipite partout dans le monde pour ouvrir de nouveaux forages. C’est le cas sur tous les continents, et aujourd’hui même la fonte de la calotte glaciaire en Arctique est vue comme une opportunité pour faire de nouveaux forages. Les forêts sont détruites pour permettre l’exploitation de nouvelles terres ou le creusement de nouvelles mines, les océans sont pollués pour des calculs à très court terme.

Comme le résumait un grand financier, interrogé à propos de ses investissements : « Pour nous il n’y a qu’une seule règle : combien ça rapporte ? »

La classe capitaliste recherche le profit individuel et immédiat, quoi qu’il en coûte, dans tous les domaines. C’est vrai dans l’économie avec les crises, comme pour la guerre et ses morts, et même quand la survie de l’humanité est en jeu. Pour cette classe parasite, irresponsable et criminelle, la formule « Après moi le déluge » peut parfaitement s’appliquer.

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