Macron : des paroles contre les superprofits29/03/20232023Journal/medias/journalarticle/images/2023/03/P7-2_ou_3_Manif_Lille_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C128%2C611%2C472_crop_detail.jpg

retraites

Macron : des paroles contre les superprofits

Dans son interview télévisée du mercredi 22 mars, Macron a feint de dénoncer les grandes sociétés qui seraient cyniques en pratiquant les rachats d’actions.

Illustration - des paroles contre les superprofits

En effet, celles qui font des bénéfices record rachètent une partie de leurs actions à coups de milliards d’euros pour enrichir encore plus leurs actionnaires.

Macron a annoncé son intention d’instaurer une « contribution exceptionnelle » sur ces rachats d’actions, qui représentaient plus de 27 milliards d’euros en 2022. Pour 2023, des milliards d’euros produits par le travail des salariés vont à nouveau s’envoler en rachats d’actions : TotalEnergies envisage d’en racheter pour 2 milliards, BNP Paribas pour 5 milliards, LVMH pour 1,5 milliard d’euros, entre autres annonces.

Macron veut faire croire qu’il fera un geste contre ces milliards d’euros dépensés en opérations purement financières, au moment même où il prétend qu’il n’y a pas assez d’argent dans les caisses de retraite. Lorsque le ministre de l’Économie en a reparlé au Sénat, il ne s’agissait plus que de demander à quelques dizaines d’entreprises de distribuer davantage d’intéressement, de participation, de prime défiscalisée, en envisageant de doubler le montant de ces dispositifs. Le lendemain, l’information filtrait déjà dans le quotidien Les Echos que les doubler serait bien compliqué, et que les montants exigés des entreprises seraient finalement bien moindres.

Les capitalistes ne sont pas émus par ces discours, et continuent de profiter en paix.

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