Maine-et-Loire08/02/20232023Journal/medias/journalarticle/images/2023/02/P4-5_Nantes_7-02-23_C_LO.jpg.420x236_q85_box-29%2C0%2C771%2C417_crop_detail.jpg

retraites

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Illustration - Maine-et-Loire

9 000 personnes selon les syndicats, 7 000 selon la police : sans dépasser la barre des 10 000 comme le 19 et le 31 janvier, la manifestation du 7 février à Angers a de nouveau regroupé des travailleurs en très grand nombre.

Comme les fois précédentes, le cortège a mêlé soignants du CHU et de l’hôpital psychiatrique, enseignants et travailleurs sociaux, ouvriers de Valeo et de Scania en passant par ceux d’U-Log et d’Hitachi. Toutes les générations étaient là, y compris des retraités venus en solidarité avec les actifs et des jeunes encore en études, dont certains avaient bien commencé la journée en bloquant leur lycée.

Des salariés de l’usine Paulstra-Hutchinson avaient fait le déplacement depuis leur ville de Segré, où ils allaient manifester une deuxième fois l’après-midi ! Des instituteurs étaient venus parfois plus nombreux, notamment dans les écoles qui viennent d’apprendre des fermetures de classe pour la rentrée prochaine. Et des territoriaux en lutte pour leurs salaires, qui avaient bloqué les déchèteries le week-end précédent, se préparaient à perturber le nettoyage des marchés dès le lendemain. À l’arrivée, en se quittant, chacun donnait rendez-vous samedi 11 février.

À Cholet, la manifestation a rassemblé 3 000 personnes, chiffre en légère baisse par rapport au 31 janvier mais stable par rapport au 19. Les usines Michelin, Thales, Charal et Nicoll étaient une fois de plus bien représentées, dans un cortège comprenant également bien des travailleurs venus de plus petites entreprises.

À Saumur enfin, comme le 19 et le 31, la manifestation a dépassé la barre des 2 000 personnes, une mobilisation spectaculaire pour cette sous-préfecture de 25 000 habitants.

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