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Attal, bonimenteur sept jours sur sept
Au lendemain de la manifestation du 31 janvier, le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal, a annoncé que, « pour améliorer le bien-être au travail », et donc pour le prolonger jusqu’à 64 ans, la semaine de quatre jours était sérieusement mise à l’étude par le gouvernement.
Après cette entrée aguicheuse, le plat servi ne pouvait que rester sur l’estomac : Attal annonçait qu’allait être expérimentée dans des services publics une semaine de 36 heures bouclée en quatre jours, Cela représente donc une augmentation par rapport à la semaine de 35 heures inscrite actuellement au Code du travail. Au menu d’Attal, on trouve un jour en moins au travail, mais quatre durant lesquels il faudrait cravacher plus au bureau, à l’atelier, sur le chantier, etc. Ces gens-là ont quand même une drôle de notion du bien-être au travail. À croire que s’ils maîtrisent bien ce qu’est le bien-être, ils ignorent ce qu’est le travail.
Ce projet de semaine de quatre jours a été proposé à titre expérimental aux agents de l’Urssaf de Picardie, et il n’y a eu, selon France Bleu, qu’un seul volontaire sur 200 employés. À croire que, eux, savent ce qu’est travailler. On ne sait pas quel cabinet conseil a imaginé cette idée fabuleuse de faire passer une augmentation du temps de travail pour une avancée sociale, ni combien il a été payé pour cela, mais l’idée est dans la même veine que celle d’avoir érigé la réforme des retraites de Macron en modèle de justice.