Sur le site du ministère de la Transition écologique, on peut en effet lire que ce nouveau bouclier tarifaire, entré en vigueur mercredi 1er février, fixe la hausse des prix à 15 %... en moyenne.

D’après la société Lite, l’augmentation sera supérieure pour les personnes dont le contrat ne comporte pas d’option faisant varier les tarifs en fonction de l’heure de la journée ou du jour de la semaine. Pour tous les autres, rien n’est joué non plus, le tarif des heures creuses augmentant de 10 % tandis que celui des heures pleines flamberait de 20 %.

Le gouvernement a beau jeu de présenter sa mesure comme moins brutale que les préconisations de la Commission de régulation de l’électricité, qui réclamait un doublement du tarif du kwh. Mais, de 15 % ou davantage, la hausse annoncée reste historique et pèsera lourdement sur le budget des familles populaires. Pourtant, si la spéculation a fait exploser le prix de l’électricité sur les marchés financiers, les coûts de production d’EDF n’ont pas ou peu augmenté.

Le bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement est suffisamment percé pour protéger d’abord les profits des fournisseurs d’électricité.