Guadeloupe : les manifestations continuent22/12/20212021Journal/medias/journalarticle/images/2021/12/P3-3_Manifestants_dans_le_parking_du_complexe_comercial_Carrefour-Destreland_C_CO.jpg.420x236_q85_box-0%2C173%2C450%2C427_crop_detail.jpg

Leur société

Guadeloupe : les manifestations continuent

En Guadeloupe, le collectif des organisations en lutte, LKP, UGTG, CGTG, FO UNSA, Combat ouvrier et 24 autres organisations syndicales et politiques, poursuit les actions de mobilisation.

Illustration - les manifestations continuent

Il réclame toujours en premier point la levée des suspensions de contrat de travail et de salaire qui visent près de 2 000 salariés de la santé et autres, suite à l’application de l’obligation vaccinale.

D’autres revendications sont aussi avancées, une trentaine en tout, notamment de l’eau potable pour tous, un plan d’embauche de masse, l’augmentation substantielle des salaires, des pensions et des minima sociaux.

Après la levée manu militari des barrages de la révolte sociale, qui ont paralysé l’île durant trois semaines à partir du 15 novembre, le collectif se fait encore entendre. Trois grands meetings ont été tenus à Pointe-à-Pitre et à Basse-Terre avec pas moins de 500 participants. Samedi 18 décembre, un millier de manifestants ont défilé dans Baie-Mahault avant d’aller occuper le parking du complexe commercial de Destreland et l’hypermarché Carrefour. Ce haut lieu de la grande distribution dont Bernard Hayot, le plus riche Béké de la Caraïbe, est l’un des propriétaires, est le symbole de la richesse de cette caste locale alliée au grand capital.

Dès l’arrivée pacifique des manifestants sur le parking, les directions du complexe commercial et de Carrefour ont fermé toutes les portes. Les gendarmes, stationnés sur le site en grand nombre, ne sont pas intervenus contre les manifestants. Et ces derniers sont repartis en défilé vers la fin de l’après midi.

De nouvelles actions de mobilisation sont prévues dans les jours qui viennent.

Après la rupture des négociations par les élus, après le refus de l’État de négocier, le collectif ne désarme pas. Mardi 21 décembre, un nouveau meeting était prévu devant le Palais de la Mutualité à Pointe-à-Pitre.

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