Précarité énergétique et mépris social en prime27/10/20212021Journal/medias/journalarticle/images/2021/10/_P11-2_Macron_et_le_cheque_energie_ok_Lupo.jpg.420x236_q85_box-0%2C74%2C800%2C525_crop_detail.jpg

Leur société

Précarité énergétique et mépris social en prime

Interviewée jeudi 21 octobre sur France Info, Aurore Bergé, la députée LREM de la 10e circonscription des Yvelines a défendu l’activité du gouvernement pour lutter contre la précarité énergétique.
Illustration - Précarité énergétique et mépris social en prime

« On a fait beaucoup [...] dès qu’il y a un enjeu de précarité, on répond », a-t-elle affirmé. Et de citer comme exemples les deux primes de 100 euros promises cet automne pour faire face aux hausses de prix, ainsi que le dispositif MaPrimRenov’, permet tant aux propriétaires de logements qualifiés de passoires thermiques de bénéficier des aides de l’État. Voilà qui, à l’entendre, résoudrait les problèmes de coût du chauffage pour les plus pauvres en diminuant leur consommation de gaz ou d’électricité.

MaPrimRenov est une aide financière accordée pour effectuer des travaux d’isolation ou de renouvellement d’appareils anciens énergivores, à condition que le gain énergétique soit de 35%. Pour les ménages les plus modestes, elle peut théoriquement aller jusqu’à 30 000 euros, les versements moyens étant de 3 000 euros.

Mais qui peut effectuer des travaux, même avec ce montant réduit, quand on est déjà au fond du trou au point de ne pas pouvoir être capable de payer son chauffage? De plus, l’aide ne concerne forcément que les propriétaires, ce qui exclut une grande partie des ménages
modestes.

Il faut vraiment être une privilégiée, parlant au nom d’un gouvernement des riches, pour faire ainsi la leçon aux plus démunis en leur disant qu’il ne dépend que d’eux de vivre correctement.

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