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- Lutte ouvrière n°2778
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Leur société
Face à la hausse des prix : les salaires doivent suivre
Les prix de l’énergie et du fioul, du carburant et du loyer ont augmenté fortement. Au quotidien, se nourrir et nourrir sa famille nécessite de plus en plus l’usage de la calculette, tant l’addition s’envole à la caisse.
5 % de plus cette année pour les fruits et légumes frais, 3 % pour ceux en conserve, 2,9 % pour les pâtes, 3,4 % pour les œufs, 1,4 % pour le lait. Et ce ne sont que des exemples parmi les produits courants.
Dans les dépenses incontournables, en hausse, figurent aussi les assurances, pour lesquelles tous les prétextes sont bons, la sécheresse, la pluie, et même les augmentations de salaire… que ne perçoivent pas leurs employés, et les complémentaires santé, qui prennent prétexte du Covid.
Les comptes sont vite faits. Les 100 euros de Castex sont engloutis avant d’avoir été versés. Pour que les 38 millions de personnes censées toucher cette prime, près des deux tiers de la population, ne soient pas les dindons de la farce, il leur faut, comme pour les commerçants, artisans et industriels, répercuter la hausse des prix. Cette fois, c’est sur leurs salaires, leurs pensions, leurs allocations, qui doivent suivre les prix, les vrais, constatés par les usagers et non par les instituts de statistique.
Et pour commencer, un rattrapage doit remettre les salaires à niveau, 500 euros de plus par mois n’étant pas un luxe. Castex avoue qu’en dessous de 2 000 euros par mois on a des difficultés, c’est donc qu’aucun travailleur, aucun retraité ou pensionné ne devrait toucher moins que cette somme. Puisque le gouvernement montre des signes d’inquiétude et que le patronat commence lui aussi à parler augmentations, même si c’est pour jurer que c’est impossible, c’est le moment de formuler ces objectifs, que la mobilisation des travailleurs devrait reprendre, et se donner les moyens d’atteindre.