Pouvoir d’achat : faire payer le capital27/10/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/10/2778.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Pouvoir d’achat : faire payer le capital

L’aumône d’un chèque de 100 euros est un tour de passe-passe qui consiste à ce que la population paye elle-même, par le biais du budget de l’État, les 3,8 milliards que cela coûtera.

Le gouvernement a hésité, paraît-il, sur une autre mesure : la baisse de la TVA. Mais, là aussi, une baisse de la TVA, qui serait pourtant justifiée par le fait que c’est l’impôt le plus injuste et concernerait bien plus de monde, se traduirait par une baisse des recettes fiscales, que le gouvernement ferait payer à la population tôt ou tard.

En outre, ni la baisse de la TVA sur le carburant ni la prime énergie n’empêcheraient les autres produits d’augmenter, et donc la population de voir son pouvoir d’achat diminuer. La question qui est posée est donc celle du salaire des travailleurs, et des pensions et allocations qui lui sont liées.

Exiger un salaire de base suffisant et indexé sur les prix, c’est lutter pour garantir le niveau de vie du monde du travail. C’est refuser d’être divisés entre ceux qui ont droit à l’aumône et les autres. C’est aussi se battre pour faire payer les vrais responsables, à savoir les patrons. C’est enfin mettre la défense des travailleurs sur le seul terrain où elle peut être effective, celui de la lutte de classe.

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