École des Poissonniers – Paris : contre la suppression des postes d’animateurs07/07/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/07/2762.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

École des Poissonniers – Paris : contre la suppression des postes d’animateurs

À quelques jours des vacances scolaires, les travailleurs de l’école des Poissonniers, dans le 18e arrondissement de Paris, ont appris la suppression de quatre postes d’animateurs pour la rentrée prochaine.

À cette nouvelle, une majorité d’entre eux ont décidé de se mettre en grève pour dénoncer la mise à l’écart de collègues qui travaillent avec eux depuis plusieurs années pour certains. Une pétition a été rédigée pour informer les familles et a recueilli plus de 200 signatures en une journée.

Mardi 6 juillet, enseignants, animateurs, ATSEM, agents d’entretien, parents et enfants se sont retrouvés devant l’école pour aller ensemble à la Direction des affaires scolaires de la ville de Paris (DASCO). Celle-ci n’avait pas répondu à leur demande de rendez-vous. Il a suffi de cette visite surprise pour qu’une audience avec le directeur adjoint soit finalement possible.

Prétextant des raisons sanitaires, la direction a imposé de ne recevoir que trois personnes et que le reste de la délégation quitte les lieux. La vingtaine de présents a alors décidé d’improviser une assemblée dans le hall, plutôt qu’à l’extérieur, et, miraculeusement, une salle permettant d’accueillir une délégation de 16 personnes a été trouvée.

Lors de cette audience, une des animatrices a fait part du cas des vacataires étrangers, condamnés à la précarité malgré les années passées à travailler. Une agente d’entretien a demandé quel serait l’avenir des contractuels à la rentrée. La réponse du directeur adjoint a été que ceux embauchés en raison du Covid ne seraient pas reconduits.

Quant aux emplois d’animateurs supprimés, ce même directeur a finalement laissé entendre que des postes pourraient être envisagés… à condition que cela « reste le plus confidentiel possible ». À demi-mot, ce directeur a démontré que seule la mobilisation payait.

Partager