Chômage : une hausse planétaire10/02/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/02/2741.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Chômage : une hausse planétaire

En 2020, à l’échelle de la planète, les salariés ont perdu 8,8 % de leurs heures de travail, comparé à l’année précédente. Ces pertes sont quatre fois plus importantes que celles subies par le monde du travail lors de la profonde crise financière de 2008.

Ces chiffres ont été publiés par l’Organisation internationale du travail (OIT), qui est une agence de l’ONU. Elle reconnaît la violence de la crise économique actuelle qui a fait basculer en une année 114 millions de travailleurs dans le chômage. L’équivalent de 255 millions d’emplois à temps plein (sur la base de 48 heures par semaine) auraient ainsi disparu. Et encore, il ne s’agit que des emplois que l’OIT a les moyens de comptabiliser. En particulier, elle ne prend pas en compte tous les prolétaires qui ont perdu un travail informel, très nombreux dans les régions les plus pauvres.

Partout dans le monde, les entreprises capitalistes ont fait instantanément peser le poids de la crise sur les travailleurs. Les inégalités sociales se sont encore accrues tandis que les gouvernements consacrent l’essentiel de leurs efforts à permettre à la bourgeoisie de continuer à s’enrichir.

Ce recul effroyable du niveau de vie des classes populaires n’est pas à mettre au compte du virus, mais à celui du système économique, le capitalisme.

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