Pour tenter de reprendre la main, Macron a lancé un grand débat national. Celui-ci a pour objectif d’éclipser et d’étouffer la mobilisation des gilets jaunes et de ne pas répondre à leurs exigences.
Leur revendication la plus populaire est le rétablissement de l’ISF. Eh bien, par avance, Macron y met son veto ! Et, en six pages et 34 questions, il n’y a pas un mot sur les salaires, l’emploi ou le niveau des pensions. Mais on peut toujours en causer, nous dit Macron. De qui se moque-t-il ?