Ces dernières semaines à Chemnitz, à la suite d’une rixe ayant entraîné la mort d’un Allemand, des manifestations avec salut nazi et des chasses à l’homme ont eu lieu. Des étrangers, un restaurateur juif et des militants de gauche ont été agressés. Le tout avec la complaisance de la police et du ministre de l’Intérieur, qui a expliqué qu’il « serait descendu dans la rue » s’il n’avait pas été ministre. La percée électorale de l’extrême droite allemande, ces dernières années, pèse sur toute la vie politique et sociale dans un sens réactionnaire.
Dimanche, en Suède, un parti d’extrême droite a également progressé aux élections, obtenant près de 18 % des voix. Composé d’anciens néo-nazis, ce parti a fait campagne contre les réfugiés, envers lesquels l’ensemble des partis durcissent maintenant le ton.