Macron avait déclaré le 15 mars, face à la manifestation des retraités et des personnels des Ehpad : « Je ne sens pas de colère dans le pays. » Eh bien maintenant, il ne peut plus l’ignorer !
La colère, il l’a sentie à l’hôpital de Rouen, où il a été interpellé par des aides-soignantes sur le manque de moyens, la fermeture de lits et de services. Il la voit à l’université, où les assemblées générales rassemblent de plus en plus d’étudiants et d’enseignants contre une sélection qui exclura des facultés les jeunes des milieux les plus populaires. Il sait que nombre d’écoles, de collèges et de lycées sont en ébullition, du fait, là encore, du manque de personnel.