Après avoir annoncé un projet de loi sur les restructurations qui, entre autres, autorisait les entreprises à licencier "pour raison de compétitivité" même si leurs profits étaient florissants, Raffarin a annoncé qu'il retirait cela de son projet. De la part du gouvernement, c'est devenu une méthode: il annonce une série de mesures antiouvrières puis, devant les réactions, il en abandonne une ou deux. Mais restent les autres.
Cette fois, il reste qu'à un travailleur qui refuse une baisse de salaire, une déqualification ou une mutation, son patron pourra dire: "C'est ça ou la porte." Cela se passe déjà comme cela aujourd'hui mais, dans l'avenir, le patron n'aura même pas besoin de parler, c'est la loi qui parlera pour lui.