Leur société

Carlos Ghosn : à voleurs, voleur et demi

La France a lancé un mandat d’arrêt international contre Carlos Ghosn, l’ex-PDG de Renault-Nissan. La saga Carlos Ghosn continue donc. Après la justice japonaise, c’est la justice française qui pourrait le poursuivre pour abus de biens sociaux, blanchiment, corruption… Il aurait réussi à se faire reverser plus de 30 millions de dollars par un grand distributeur du groupe Renault basé à Oman, au Moyen-Orient.

La justice lui reproche d’avoir escroqué les actionnaires de Renault. Mais cet argent, détourné frauduleusement ou obtenu légalement, fait surtout partie de la richesse extorquée à des centaines de milliers de travailleurs par les bas salaires, la précarité et les cadences de plus en plus insupportables.

Le véritable scandale n’est pas tant que Ghosn ait volé quelques millions aux autres dirigeants de Renault ; c’est l’exploitation capitaliste qui, bien que tout à fait légale, est à bannir.

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