Compagnie parisienne de chauffage urbain : pas de raison d’accepter des reculs17/02/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/02/2742.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Compagnie parisienne de chauffage urbain : pas de raison d’accepter des reculs

À l’occasion des négociations annuelles, la direction de la Compagnie parisienne de chauffage urbain a annoncé une augmentation de salaire inférieure de 36 % à celle de l’année dernière.

Pourtant l’entreprise a versé à ses actionnaires cette année 2,8 millions d’euros de dividendes.

Pour les salariés il était hors de question d’accepter ce recul. À la première réunion avec les syndicats, ces derniers ont donc refusé de signer l’accord. L’un d’entre eux a déposé un préavis de grève. Cette menace de grève a amené la direction, dès la deuxième réunion, à annoncer une augmentation de salaire plus élevée, mais toujours inférieure à celle de l’année dernière. Dans un contexte général marqué par les plans de licenciements dans bien des entreprises, elle était persuadée que les syndicats signeraient pour ces augmentations et retireraient le préavis de grève.

Les délégués ont indiqué qu’ils donneraient leur réponse une semaine plus tard, après la tenue d’assemblées générales sur sept sites de l’entreprise, affirmant qu’il revenait aux salariés de décider s’ils voulaient partir en grève pour obtenir la même augmentation de salaire que l’année passée. Lorsque ces assemblées générales ont commencé à se tenir, la direction a finalement reculé en annonçant une augmentation de 2,5 %, équivalente à celle de l’année précédente.

Un tiers des 560 salariés se sont retrouvés lors des assemblées générales : l’occasion de se dire qu’il faut rester vigilants en attendant de voir l’augmentation sur les fiches de paye.

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