Armement nucléaire : c’est de la bombe… pour les profits19/06/20192019Journal/medias/journalnumero/images/2019/06/2655.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Armement nucléaire : c’est de la bombe… pour les profits

Le dernier rapport de l’Institut international sur la Paix de Stockholm (Sipri) souligne que les armes nucléaires sont moins nombreuses dans le monde, mais plus modernes.

Début 2019, neuf pays – les États-Unis, la Russie, la Grande-Bretagne, la France, la Chine, l’Inde, le Pakistan, Israël et la Corée du Nord – détenaient 13 865 armes nucléaires. Cela en représenterait 600 de moins qu’en 2018, et bien moins qu’au milieu des années 1980, lorsque leur nombre atteignait presque 70 000. La baisse des dernières années serait essentiellement le fait des États-Unis et de la Russie, qui détiennent à eux deux 90 % de l’arsenal atomique mondial.

Il reste en tout cas aux grandes puissances de quoi faire sauter plusieurs fois la planète ! D’autant qu’elles produisent moins mais mieux : les armes restantes sont des bijoux de technologie qui, bénéficiant des progrès les plus récents, sont donc potentiellement encore plus meurtrières. Dans cette économie capitaliste complètement folle, des milliers d’ingénieurs, de techniciens et d’ouvriers consacrent des millions d’heures de travail, de recherche et de savoir-faire dans le but de tuer le plus grand nombre d’êtres humains, le plus vite possible.

Mais pour des entreprises comme Safran, Airbus, Dassault ou Thales, pour ne citer que les groupes français, le marché de la mort est particulièrement lucratif. Et comme, en plus, il est garanti par des commandes d’État, les profits sont assurés.

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