1er mai dans le monde : des milliers de manifestants02/05/20182018Journal/medias/journalarticle/images/2018/05/Une_bis_2018_05_01_Manif_1er_mai_26_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C42%2C800%2C491_crop_detail.jpg

Dans le monde

1er mai dans le monde : des milliers de manifestants

Autorisées ou même interdites, les manifestations du 1er mai ont rassemblé des dizaines de milliers de travailleurs, chômeurs, opposants aux pouvoirs en place.

Illustration - des milliers de manifestants

À Manille, 5 000 opposants au président philippin Duterte ont protesté contre son refus, malgré les promesses électorales, de mettre fin à la pratique courante des contrats de travail de très courte durée. À Djakarta, 10 000 travailleurs venus parfois d’îles indonésiennes lointaines ont réclamé, à proximité du palais présidentiel, la hausse des salaires et de la sécurité au travail. À Téhéran, en Iran, une manifestation interdite a rassemblé ouvriers et enseignants contre la dégradation des conditions de vie de la population ouvrière. À Séoul, en Corée du Sud, quelque 10 000 manifestants ont scandé des slogans pour la hausse du salaire minimum. En Turquie, toute manifestation vers la place Taksim à Istanbul était interdite, mais des groupes de militants opposants à Erdogan se sont rassemblés et peu après ont été arrêtés. En revanche, à Maltepe ainsi qu’à Ankara et Izmir, des milliers de travailleurs ont pu manifester.

En Grèce, le 1er mai a été marqué à Athènes par des manifestations et des grèves. À Hong-Kong, au Cambodge, à Madagascar, et dans bien d’autres villes, la journée internationale de lutte des travailleurs a rappelé que la classe ouvrière constitue une véritable force, qu’elle a les mêmes intérêts partout dans le monde.

En France, les commentateurs ne retiennent que les violences absurdes de groupes cagoulés à Paris. Pourtant, dans les principales villes du pays, deux cents manifestations ont rassemblé près de 150 000 personnes, cheminots, salariés du privé et du public, enseignants, étudiants et retraités, derrières des banderoles CGT, Solidaires et FSU. En pleine salve d’attaques propatronales de Macron, entre les manifestations du 19 avril et celles du 3 mai, il y avait toujours autant de raisons de montrer son refus et sa colère, et cela s’entendait.

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