Profits capitalistes : vol à grande échelle15/03/20232023Journal/medias/journalarticle/images/2023/03/P7-2_OK_Lupo_0.jpg.420x236_q85_box-0%2C75%2C800%2C525_crop_detail.jpg

Leur société

Profits capitalistes : vol à grande échelle

Les plus grands groupes français ont annoncé près de 150 milliards d’euros de bénéfices net cumulés pour 2022. C’est un résultat proche du record de 2021, et qui n’est une bonne nouvelle que pour les actionnaires parasites.

Illustration - vol à grande échelle

En 2022, les bénéfices ont continué à flamber. Le secteur de l’énergie a récupéré 23 milliards d’euros de bénéfices, en hausse de 14 % sur un an, avec notamment les chiffres spectaculaires de TotalEnergies, et la hausse de 79 % de ceux d’Engie. Ces capitalistes s’enrichissent directement de la hausse des prix de l’énergie, pillant l’ensemble de la société. Les autres capitalistes répercutent ces hausses et en profitent pour gonfler leurs prix. Les seuls qui ne peuvent les répercuter sur personne sont les travailleurs.

Mais c’est en dehors du CAC 40 que l’on trouve le véritable record annuel et historique. Le groupe de transport de marchandises CMA GM, qui n’est pas coté en Bourse, a récupéré 23,5 milliards d’euros de bénéfices net.

Dans le palmarès du CAC 40, ceux qui vivent des commandes militaires d’État ne sont pas en reste. Dassault empoche près d’un milliard d’euros de bénéfices, en hausse de 20 %. Safran a augmenté les siens de 55 %, avec 1,18 milliard. Airbus Group les a accrus de 15,6 %, pour un montant de 5,6 milliards. Les 100 milliards d’euros de dépenses militaires supplémentaires viendront encore grossir les bénéfices de ces capitalistes.

Pour se gaver ainsi, les capitalistes se servent de la dictature qu’ils imposent à toute la société, arrachant une part de plus en plus grande des richesses produites par les travailleurs. Cela se fait par l’exploitation, les cadences en hausse et l’inflation, qui amenuise de plus en plus la valeur réelle des salaires. Mais ce sont aussi toutes les dépenses publiques qui sont sacrifiées, dont celles pour les retraites, pour servir directement le capital.

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