Bergams – Grigny : contre le chantage patronal03/11/20212021Journal/medias/journalarticle/images/2021/11/P12-2_Dans_la_manifestation_interprofessionnelle_du_9_octobre_2021_C_LO_0.jpg.420x236_q85_box-0%2C123%2C2362%2C1452_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Bergams – Grigny : contre le chantage patronal

L’entreprise de conditionnement alimentaire Bergams, qui compte 280 salariés à Grigny dans l’Essonne, dépend du groupe Norac, qui a réalisé près d’un milliard de chiffre d’affaires en 2020. Elle fournit en snacks des groupes comme Air France, Starbucks et Monoprix.

Illustration - contre le chantage patronal

En janvier 2021, suite à la crise sanitaire, la direction de l’usine a imposé par la menace aux salariés de signer un accord de performance collective (APC), qui sabre les salaires jusqu’à 500 euros par mois tout en augmentant drastiquement le temps de travail, de 35 à 42 heures par mois. En cas de non-acceptation, la direction a menacé d’une fermeture pure et simple de l’usine, invoquant de supposées difficultés financières liées au Covid.

Mais voilà que le 13 septembre dernier, au retour des congés, une large majorité de salariés ont décidé de se mettre en grève pour dénoncer cet accord. Et depuis, la grève empêche toute livraison !

Malgré tous les recours de la direction auprès de la préfecture, le piquet de grève tient bon ! Le groupe Norac, qui a fait des bénéfices grâce à la crise sanitaire, a largement les moyens de maintenir l’emploi et même d’augmenter les salaires. Les salariés en sont bien conscients, et décidés à ne pas céder à son chantage à la fermeture.

Partager