COP 26 : sans effet sur le climat03/11/20212021Journal/medias/journalarticle/images/2021/11/P2_Marmite_terre_ok_Lupo.jpg.420x236_q85_box-0%2C26%2C1438%2C834_crop_detail.jpg

Dans le monde

COP 26 : sans effet sur le climat

Boris Johnson a ouvert la COP 26 lundi 1er novembre en Écosse, reprenant à sa façon la formule de la jeune militante écologiste Greta Thunberg : en cas d’échec de cette énième conférence sur le climat, « toutes les promesses ne seraient que du blabla ».

Illustration - sans effet sur le climat

C’est cependant bien ce qui se produira au cours de ce sommet, qui offrira aux chefs d’État une nouvelle occasion de se livrer à de grandes déclarations sans aucun effet sur l’organisation de l’économie, et donc sur l’évolution du climat.

En revanche, le sujet permet aux capitalistes d’occuper un nouveau créneau, celui de l’écologie, une « opportunité incroyable » pour l’économie, comme l’a lancé sans pudeur Joe Biden à Glasgow. Comme pour une Coupe du monde de football ou les Jeux olympiques, les publicités s’étalent depuis l’ouverture de la COP 26 dans les quotidiens en France : « Nous ne donnons pas de leçon, nous compensons nos émissions », s’engage Easyjet ; « Protéger votre voiture ne suffira plus demain… si nous ne prenons pas aussi la voie de la bataille climatique », proclame AXA ; « Pour l’avenir de la planète, le gaz prend des couleurs, bleu, blanc, rouge et vert », lance GRDF, etc. Tous les secteurs de l’économie se mettent ainsi au vert pour tenter d’en tirer profit. Quant aux gouvernements des pays capitalistes les plus puissants, en augmentant entre autres les prélèvements fiscaux sur les populations, ils distribuent des milliards d’euros ou de dollars d’argent public aux groupes capitalistes de l’industrie et de la finance, pour le bien de la planète, bien sûr. Ainsi, dans son plan France 2030, Macron garantirait 14 milliards d’euros sur les trente annoncés pour la transition énergétique dans l’industrie et les transports.

Le blabla politicien sur le réchauffement climatique n’est pas de bon augure pour la planète et les populations mais, pour les capitalistes, le prétexte écologique promet de belles récoltes de blé.

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