Contre le passe sanitaire : nouvelles manifestations25/08/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/08/2769.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Contre le passe sanitaire : nouvelles manifestations

Samedi 21 août, les manifestations contre le passe ont regroupé plus de 175 000 personnes dans plus de 250 villes, selon les chiffres de la police. Ces chiffres sont en baisse par rapport aux semaines précédentes, mais toujours conséquents pour un samedi du mois d’août.

Cette fois-ci, certaines manifestations ont été organisées dans des petites villes où ce n’est pas habituel. Et, comme les samedis précédents, on y trouvait des personnes qui descendaient dans la rue pour la première fois de leur vie.

Le gouvernement et ses serviteurs médiatiques ont mis l’accent sur la baisse du nombre de manifestants ainsi que sur le fait que ceux qui se font vacciner chaque jour sont plus nombreux que ceux qui manifestent. Mais parmi ceux qui choisissent de se faire vacciner, par conviction ou parce qu’ils y sont obligés pour ne pas perdre leur travail, beaucoup sont loin d’approuver le passe sanitaire et les méthodes autoritaires du gouvernement, en particulier en direction du personnel soignant qui a été en première ligne depuis le début de la pandémie. Les embauches de vigiles pour contrôler les passes, par des directions d’hôpitaux qui ont fermé des lits et qui refusent d’embaucher des soignants, choquent tout particulièrement.

Beaucoup de travailleurs ressentent aussi le renforcement de la dictature patronale permis par l’instauration du passe sanitaire. Les témoignages se succèdent, sur des patrons qui font du chantage à l’emploi auprès de leurs salariés non vaccinés, y compris dans des secteurs où la vaccination n’est pas obligatoire. Par ailleurs, l’inquiétude est grande concernant la rentrée scolaire et le sort réservé aux nombreux enfants non vaccinés, avec en particulier les problèmes de garde, quand les enfants cas-contacts seront renvoyés chez eux.

La pandémie gérée par un gouvernement aux ordres des capitalistes, c’est toujours plus de contraintes et d’incertitudes pour les travailleurs, et toujours pas les moyens nécessaires pour les hôpitaux et les soignants.

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