Climat : un G 20 de plus… pour rien28/07/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/07/2765.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Climat : un G 20 de plus… pour rien

Les ministres de l’Environnement du G20, réunis à Naples, se sont quittés le 23 juillet sans être parvenus à se mettre d’accord sur les mesures limitant le réchauffement climatique, ni même sur un communiqué commun.

Malgré les beaux discours sur l’urgence écologique, les États se préoccupent avant tout de défendre leurs industriels, y compris les plus polluants. Ils sont donc condamnés à l’impuissance, et s’agitent d’autant plus.

D’ailleurs, au moment où le GIEC (Groupe d’experts intergouvernementaux sur l’évolution du climat) est sur le point de rendre un nouveau rapport, probablement très alarmant, les grandes puissances préparent la COP, la Conférence des parties, la 26e du nom, qui doit se tenir en novembre en Écosse. Le fait même qu’il y ait besoin d’une 26e conférence mondiale sur le climat dit à lui seul qu’un quart de siècle de discussions sur la question n’a servi strictement à rien.

Que ces grand-messes médiatiques débouchent sur un accord ou non, cela ne change pas grand-chose à l’évolution du climat ni aux menaces qu’elle fait peser sur l’humanité. Les véritables décisions qui ont un impact sur l’économie se prennent dans le secret des conseils d’administration des grands groupes capitalistes. Et ceux qui les dirigent se préoccupent exclusivement du climat… de leurs affaires et de la bonne santé de leurs profits.

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