Un exemple, l’hôpital de Nancy31/10/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/11/2622.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Un exemple, l’hôpital de Nancy

Le centre hospitalier régional de Nancy (CHRU) se trouve en quasi-faillite et ne peut pas payer les 14 millions de cotisations sociales dus à l’Urssaf. Cet hôpital, qui figure parmi les dix plus gros du pays, a un trou de 290 millions d’euros dans sa trésorerie, plus une dette de 400 millions d’euros.

Pourtant, il a supprimé 400 postes et 284 lits entre 2014 et 2017 pour réduire son « déficit », répondant ainsi aux injonctions de l’ARS. L’État lui demande encore et toujours de nouvelles économies.

Dans le budget du CHRU, il y a un poste de plus en plus important, les intérêts versés aux banques : en 2017, ils se sont élevés à près de 12 millions d’euros. Maintenant, avec la dette, ce sont les banques qui sont les mieux soignées par l’hôpital.

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