Onze personnes tuées dans une synagogue : tel est le bilan de l’attaque terroriste perpétrée à Pittsburgh le 27 octobre par un homme armé d’un fusil d’assaut et de trois pistolets. Le climat de la campagne électorale, où le président utilise toutes les ficelles de la démagogie raciste, n’a pu que l’encourager à passer à l’acte.

Cet acte barbare a été précédé quelques jours plus tôt par le meurtre de sang-froid de deux Afro-américains par un Blanc qui n’avait pas pu pénétrer dans une église noire de Louisville pour y commettre un massacre ; et par l’envoi d’au moins quatorze colis piégés à des personnalités qui avaient critiqué Trump.

Les auteurs de ces crimes ont en commun de se rattacher au suprématisme blanc. Trump, qui se définit lui simplement comme nationaliste, a souvent relayé par des tweets haineux les « idées » de ce courant d’extrême droite dont la cible favorite sont les Noirs. Trump lui-même les a traités dans ses tweets de « criminels »,« idiots », « vicieux », « chiens », etc. Et dans son élan, il a aussi tweeté une image antisémite représentant une étoile de David à côté d’une pile de billets de banque.

À être bête, méchant et raciste, on inspire des personnages à son image. Comment s’en étonner ?