Leur société

Dans l’éducation : le 12 novembre, tous en grève et dans la rue

Les principaux syndicats de l’éducation, SNES-FSU, CGT éducation, Sud, appellent à une journée de grève le 12 novembre contre les 2 500 suppressions de postes et les réformes prévues dans l’enseignement secondaire par le ministre de l’Éducation nationale Blanquer, qui visent à supprimer un grand nombre d’heures d’enseignement.

le 12 novembre,  tous en grève  et dans la rue

Concernant les lycées généraux, sous couvert de permettre aux jeunes de choisir leurs disciplines, Blanquer supprime certaines matières qui étaient communes à tous les lycéens. Ainsi, par exemple, les mathématiques pourraient disparaître de la formation de certains lycéens.

Pour les jeunes en lycée professionnel, les choses sont encore plus nettes. Dès 2019, pour les formations en Bac pro et CAP, il est envisagé moins de mathématiques, moins de français, moins d’histoire-géographie, et moins de langues vivantes. Le nombre de semaines de stage en entreprise augmenterait. Le gouvernement veut réduire les formations qui sont dispensées en lycée pour orienter de plus en plus les jeunes en CFA, c’est-à-dire en apprentissage.

Les jeunes des classes populaires auraient donc accès à beaucoup moins des enseignements de culture générale alors que, souvent, seule l’école la leur apporte. L’objectif du gouvernement est évidemment de faire des économies.

La diminution des heures d’enseignement entraîne celle du nombre de professeurs, qui sont par ailleurs de plus en plus recrutés comme contractuels, comme cela se fait dans tous les services publics.

Si les enseignants sont concernés par ces attaques, la jeunesse des classes populaires l’est tout autant si elle ne veut pas être simplement de la chair à exploiter. Le 12 novembre est une occasion de faire entendre, par la grève et dans la rue, l’opposition des enseignants et des jeunes aux projets de Blanquer.

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