Charles-River – Rhône : licenciements de militants19/02/20202020Journal/medias/journalarticle/images/2020/02/P12_Charles_River_2_13_02_20_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C264%2C2816%2C1848_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Charles-River – Rhône : licenciements de militants

La direction de Charles-River, une entreprise spécialisée dans la recherche sanitaire située à Saint-Germain-Nuelles, près de l’Arbresle dans le Rhône, a engagé depuis fin janvier des procédures de mise à pied et de licenciement contre quatre militants syndicaux.

Illustration - licenciements de militants

La raison invoquée est la consommation d’alcool dans l’entreprise, à l’occasion de départs en retraite, mariages, naissances. La direction a le cynisme de justifier ces mesures par son attachement « à la préservation de la santé et de la sécurité de chacun » !

Ce n’est évidemment qu’un prétexte pour se débarrasser de travailleurs combatifs : en 2014, une grève avait mobilisé pendant plusieurs jours près de la moitié de cette usine pour s’opposer à des suppressions de postes.

Dès l’annonce des mesures de la direction de Charles-River, la solidarité s’est organisée. Les travailleurs du site ont été appelés à la grève jeudi 13 février pour soutenir leurs camarades, et des militants des entreprises chimiques du département sont venus apporter leur soutien.

De son côté, la direction a fait campagne pour intimider les travailleurs de l’usine et les dissuader de débrayer, en parlant de grève illégale, convoquant ceux qui ont signé une pétition et organisant des réunions de service. Et, à ce jour, elle maintient le licenciement de trois travailleurs et une mise à pied de cinq jours pour une quatrième.

La direction se sent aujourd’hui en position de force et croit pouvoir museler les travailleurs pour leur imposer ses sales coups. Il n’est pas dit qu’elle y parvienne.

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