22 mars : se mobiliser contre l’offensive gouvernementale21/02/20182018Journal/medias/journalarticle/images/2018/02/p3_manif_Fonction_publique_en_couleur_C_Serge_DIgnazio_resultat.JPG.420x236_q85_box-0%2C42%2C800%2C491_crop_detail.jpg

Leur société

22 mars : se mobiliser contre l’offensive gouvernementale

Le jeudi 22 mars est une nouvelle date de mobilisation pour tous ceux que menace la politique gouvernementale d’économies, notamment dans les services publics et à la SNCF. Une semaine plus tôt, le 15 mars, les travailleurs des maisons de retraite, Ehpad et services de gériatrie seront eux aussi mobilisés. Les retraités sont également, ce même jour, appelés à manifester.

Illustration - se mobiliser contre l’offensive gouvernementale

Sept confédérations syndicales – CGT, FO, Solidaires, FSU, CFTC, CGC et FAFP – appellent à une journée d’action, de grève et de manifestations le 22 mars. C’est la première après celle du 10 octobre qui avait vu 400 000 personnes descendre dans les rues du pays contre les attaques de Macron : des travailleurs de la fonction publique mais aussi du privé, des lycéens, des retraités. Ils avaient amplement raison, mais cela n’avait pas suffi.

Comme si de rien n’était, arcboutés sur leur feuille de route patronale, Macron, Philippe et leurs ministres poursuivent leur train d’attaques, par vagues successives, contre les classes populaires. À présent, c’est plus spécifiquement aux travailleurs des services publics que le pouvoir s’en prend. Mais c’est aussi, au-delà, à tous les salariés, en tant que travailleurs et en tant qu’usagers.

Pour les salariés de la fonction publique, les raisons de protester sont les 120 000 emplois dont Macron confirme la suppression, les coupes budgétaires, le pouvoir d’achat en baisse, à la fois à cause du gel du point d’indice, base de leur rémunération, de la hausse de la CSG, mal compensée, et du jour de carence (retrait d’une journée de salaire en cas d’arrêt maladie).

Avec les menaces ouvertes annoncées contre les cheminots et les usagers de la SNCF, après la publication du rapport Spinetta, la CGT-Cheminots appelle à rejoindre les travailleurs de la fonction publique le 22 mars. C’est bien le moins. Les attaques contre les conditions de travail, de salaire, d’emploi et de départ à la retraite des cheminots sont en effet un aspect de la politique d’économies et d’ouverture au privé que Macron met en place. Au nom de la rentabilité, l’intention se précise de fermer des lignes moins empruntées mais pourtant indispensables. L’intention d’ouvrir des régions ferroviaires à la concurrence, avec toute la dégradation du service observée partout où cela s’est fait, s’affirme également. Le statut des cheminots, mis en exergue pour tenter de les faire passer pour des privilégiés, est aussi attaqué, comme le sont les conditions de travail et de salaire de tous.

Dans les services de l’État, les hôpitaux publics et les collectivités, dans l’éducation, chez les travailleurs sociaux, dans les maisons de retraite, les travailleurs comme les usagers sont attaqués de front par les coupes budgétaires et les suppressions d’emplois. Les travailleurs sociaux, les retraités qui perdent plusieurs dizaines d’euros sur leur pension et les salariés des Ehpad, maisons de retraite et services de gériatrie sont, eux, appelés à faire entendre leur colère le 15 mars. Cela devra être la première étape de la mobilisation qui se poursuivra le 22 mars.

Il faut non seulement maintenir et améliorer les services nécessaires à tous, grâce à l’embauche et à l’augmentation des salaires, mais mettre un coup d’arrêt aux attaques en série du gouvernement contre tous les salariés ; alors ce ne doit être que le début d’une véritable riposte.

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